Prix SAINT- EXUPERY

Le 6 décembre 2017 s’est tenue la Cérémonie de remise du prix Saint-Exupéry « l’envol de la jeunesse 2017 » sur la Base Aérienne 701 à Salon-de-Provence. Organisé par l’École de l’Air, le Prix Saint-Exupéry s’inscrit dans la démarche du Tutorat de l’École de l’Air » dans le cadre du « plan égalité des chances ».

Ce prix, financé par la fondation Charles Mercier, récompense des jeunes lycéens « qui se seraient révélés dignes de porter le nom d’Homme dans la lignée d’Antoine de Saint-Exupéry ». Les candidatures, soumises en début d’année sont examinés par les responsables d’établissements et les tuteurs puis soumis à un jury composé de représentants de l’Armée de l’Air, de la Fondation Saint-Exupéry pour la jeunesse et de la Fondation de France.
Trois lauréats ont ainsi été récompensés par le financement d’une formation « progression en vol » de 20 heures. Ces trois lycéens ont déjà commencé leur formation et ont maintenant pour objectif d’atteindre le niveau suffisant pour effectuer leurs premiers vols en solo.

Ils ne sont pas les seuls à avoir été récompensés. 32 autres lauréats des tutorats « Plan égalité des chances » et « aéronautiques » ont été récompensés par des activités de parachutisme (saut en tandem et INI-PAC), de voltige, de planeur et d’ULM réalisés cet été. Ces récompenses ont pu être offertes grâce à des subventions publiques (Commissariat Général à l’Égalité des Territoires) et privées (Lions Club de Salon-de-Provence, et les fédérations françaises de Parachutisme, de vol à voile et d’ULM ainsi que la Fédération Française d’Aéronautique).

Présidée par le Général de Brigade Aérienne Eric AUTELLET, commandant l’École de l’air et la base aérienne 701, la cérémonie a permis un beau moment de rencontre entre élèves officiers et lycéens. Parents comme jeunes en sont ressortis ravis, comme le résume la mère d’un lauréat : «  Ce fut un très beau moment pour nous et surtout pour ces jeunes […] accompagnés tout au long de leur parcours. A la fois solennelle et sympathique, elle clôture un engagement de tous, militaires, civils, associations et autres partenaires, mais rend également hommage à l’investissement personnel de ces adolescents qui ne peuvent qu’être poussés à donner le meilleur d’eux même grâce à la mobilisation des moyens et des hommes que ce projet a mis en œuvre autour d’eux et pour eux. »

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Rafale et VBCI : le Qatar fait le choix de l’industrie française

Lors de la visite du président de la République, Emmanuel Macron, dans la capitale du Qatar, le 7 décembre 2017, Florence Parly et son homologue qatarien , Khalid bin Mohamed al-Attiyah, ont signé l’accord de vente pour 12 avions Rafale complémentaires

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Succès du premier congrès de la chasse

Vendredi 24 novembre 2017, l’Association des pilotes de chasse (APC) et l’Armée de l’air ont honoré les As de la Première Guerre mondiale lors du premier congrès de la chasse, qui s’est déroulé sur la base aérienne (BA) 705 «Commandants Jean et François Tulasne» de Tours.

En cette année 2017, décrétée année des As par le chef d’état-major de l’Armée de l’air, l’APC a souhaité créer l’événement en organisant son premier congrès là où nos jeunes pilotes reçoivent leurs ailes des mains des plus anciens, à Tours. Le lieutenant-colonel Romain Bethoux, organisateur de l’événement, et son équipe ont su dynamiser ce congrès en proposant des activités inédites.

À travers une compétition en vol à laquelle les escadrons de chasse ont pris part et un

questionnaire sur l’histoire de l’aviation de chasse, les participants se sont affrontés pour remporter le Trophée des As. Deux tables rondes ont ensuite été organisées au palais des congrès Le Vinci, qui ont rassemblé plus de 800 personnes. La première, animée par le centre études, recherches et partenariats de l’Armée de l’air, avait pour thème : « Servir aujourd’hui les As en héritage », la seconde, animée par le général Perrone, portait sur l’innovation.

À l’issue des tables rondes et de l’assemblée générale de l’APC, l’heure fut à la dernière démonstration de la saison des deux ambassadeurs, Rafale solo display et Alphajet. Au sol, la chasse exposait un Rafale, un Mirage 2000D ou encore le Yak 3 de Raymond Frappot.

Rassemblant tous les chasseurs, anciens ou d’active, brevetés dans l’Armée de l’air, ce congrès a constitué un événement de taille, mais également comme une journée de rayonnement marquée par la présence de personnalités d’exception. Parmi celles-ci des astronautes, du premier, le général Jean-Loup Chrétien, au dernier, Thomas Pesquet, mais également le doyen des chasseurs, le général Forget.

Dans un hangar magnifié autour de l’esprit de la chasse, le général André Lanata, chef d’état-major de l’Armée de l’air, n’a pas manqué de rappeler que le succès des opérations d’aujourd’hui reflète l’héritage des valeurs de l’aviateur forgées il y a près de 100 ans.

En attirant plus de 800 participants,  ce congrès a remporté un vif succès, ce qui devrait permettre à l’APC d’accroître le nombre de ses adhérents.

À la chasse ! 


Sources : Armée de l'air
Droits : © Armée de l'air

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Prochaine Expo 30/09 et 1/10 2017

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La France commande 17 Pilatus PC-21

L’armée de l’air française a finalement opté pour le monoturbopropulseur suisse en vue du remplacement de ses Alpha Jet vieillissants et obsolètes.


Le PC-21 est appelé à devenir l’antichambre du Rafale pour les pilotes de chasse français.


Le Pilatus PC-21 sera le successeur de l'Alpha Jet au sein de l'armée de l'air française. © Pilatus

Le bon de commande a été signé le 30 décembre 2016. Même si c’est une prise de guerre de premier plan pour lui, Pilatus ne le révèle qu’aujourd’hui. Cette victoire remportée par le constructeur suisse est d’autant plus valorisante que l’Armée de l’air française avait mis dans la balance trois avions : outre le PC-21, il y avait le M-345 HET (High Efficiency Trainer) italien de Leonardo-Finmeccanica et le L-39 du tchèque Aero Vodochody. Et c’est finalement l’avion à hélice, le seul monoturbopropulseur en compétition qui a remporté l’appel d’offres.

En tant qu’avion d’entrainement militaire, le PC-21 appartient à la même génération que les chasseurs de type Rafale. © Pilatus

Le choix a été autant technologique qu’économique. L’avionique du PC-21 se rapproche de celle des chasseurs de 5ème génération.

Quant à la motorisation – turbine Pratt & Whitney Canada PT6A-68B de 1.600 cv -, elle n’a plus ses preuves à faire.

Le contrat a en fait été signé avec Babcock Mission Critical Services France (BMCSF) qui mettra à la disposition de l’armée française les avions et les moyens pédagogiques.

Les futurs pilotes de Rafale de l’armée de l’air française effectueront leur transition vers le Rafale sur le PC-21. © Pilatus

La France est la deuxième nation européenne à choisir le PC-21 pour la formation avancée de ses pilotes de chasse.

La Suisse possède 8 PC-21. Ailleurs dans le monde, d’autres forces aériennes utilisent le monoturbopropulseur suisse.

C’est le cas de Singapour (19 PC-21), les Emirats Arabes Unis (25), l’Arabie Saoudite (55) et le Qatar (24). L’Australie a en commande pas moins de 49 PC-21.

En termes de formation avancée, les besoins de l’armée de l’air française ne se limitent pas à 17 PC-21. © Pilatus

En même temps, qu’il a dévoilé le contrat français, Pilatus a annoncé qu’il avait également vendu deux PC-21 à la société britannique QinetiQ destinés à l’ETPS (Empire Test Pilots’ School) et deux PC-21 à l’armée de l’ait Jordanienne. Ces trois contrats représentent 300 millions de francs suisses, soit 280 M€.

La retraite se profile à l’horizon pour les Alpha Jet entrés en service à la fin des années 70.

Gil Roy

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